La production alimentaire est responsable de 57% des émissions de gaz à effet de serre de notre assiette, selon une note du Commissariat général au développement durable. ( Le point sur – Numéro 158 – Mars 2013)
L’agriculture biologique, de par ses pratiques culturales, permet de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique d’une part en limitant les rejets polluants et d’autre part en stockant davantage de CO2 dans le sol.
Les émissions de gaz à effet de serre sont limitées grâce à :
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- la non-utilisation d’engrais azotés chimiques de synthèse. L’emploi d’engrais organique permet de ne pas contribuer à l’émission de CO2 nécessaire pour la fabrication industrielle d’engrais chimiques de synthèse ;
- la culture de plantes légumineuses permet la fixation biologique de l’azote dans le sol et réduit donc les émissions de protoxyde d’azote (NO2). Ces cultures contribuent non seulement à limiter les émissions de gaz à effet de serre mais servent aussi à améliorer la fertilité du sol.
La séquestration du carbone est favorisée grâce à :
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- des rotations de cultures longues et limitant le nombre de labours ;
- l’élevage en plein air sur des prairies permanentes fixent le carbone dans le sol et compensent les émissions de méthane des animaux ;
- la protection des structures écologiques telles que les haies, les arbres et le maintien de bandes enherbées. Ces éléments sont également favorables à la biodiversité animale et végétale.
Pour en savoir plus sur les autres apports de l’agriculture biologique sur la préservation de l’environnement, rendez-vous dans la rubrique
Questions-réponses.