Nourrir le sol pour nourrir la plante constitue un des principes clés de l’agriculture biologique grâce l’introduction de légumineuses et engrais verts dans la rotation et par l’épandage d’effluents d’élevage ou de matières organiques de préférence compostés. Plus riches en matière organique, les sols agricoles des parcelles de l’agriculture biologique accueillent davantage d’animaux, parfois microscopiques.
Le rapport de L’ITAB souligne que la plupart des articles issus de la littérature internationale concluent à des teneurs en matières organiques élevées dans les sols conduits en agriculture biologique.
Le même rapport indique que la vie du sol est également plus importante notamment grâce à la non utilisation de pesticides chimiques de synthèse. Ainsi, l’activité biologique du sol est plus développée. Les organismes vivants du sol – comme les vers de terre, les champignons, les insectes de surface – sont plus nombreux, diversifiés, avec une activité biologique plus intense.
La richesse en matière organique améliore les caractéristiques physiques des sols : stabilité structurale accrue, meilleure porosité, capacités de rétention en eau plus élevées. Ces dernières permettent une plus grande résistance des cultures à la sécheresse.