L’Agence BIO a déménagé !

Nous vous souhaitons tout d’abord une très bonne année 2021.

Nos nouveaux locaux (tout proches des anciens) se situent 12 rue Henri
Rol-Tanguy 93100 Montreuil.

Durant tout le mois de janvier, il sera préférable de nous contacter par mail. 
Vous trouverez ci-dessous les e-mails de l’ensemble des pôles de l’Agence BIO :

– Notification : [email protected]
– Avenir BIO – Structuration de filières : [email protected]
– Observatoire : [email protected]
– Environnement & Territoires : [email protected]
– Communication : [email protected]
– Marque AB : [email protected]
– Direction et facturation : [email protected]

Consultation publique pour une alimentation durable et favorable à la santé

Notre secteur alimentaire français se caractérise par de formidables opportunités mais doit aussi faire face à des défis majeurs. L’augmentation de la démographie, l’évolution des habitudes alimentaires, les liens entre la qualité de l’alimentation et la santé, l’impératif de transition écologique pour la production agricole etc. Tout ceci appelle à une évolution de l’offre alimentaire qui constitue un levier de développement pour l’ensemble des acteurs du secteur.

Parallèlement, le secteur agricole et agroalimentaire français a subi une diminution du nombre de parts de marché à l’export entre 2000 et 2015, essentiellement en raison d’une baisse de compétitivité.

Cette stratégie doit répondre à trois enjeux cardinaux :

      • L’amélioration de la qualité nutritionnelle et plus généralement des répercussions de l’alimentation sur la santé, en contribuant notamment à l’atteinte des objectifs du programme national de l’alimentation et de la nutrition (PNAN) ;
      • La contribution à la transition écologique de l’ensemble de la chaîne alimentaire ;
      • La création d’emplois dans le secteur agricole et agroalimentaire, et l’augmentation de la qualité des produits, plus qualitatifs, sains, durables, adaptés aux besoins de chacun, tout en restant compétitifs et abordables.

En organisant cette consultation publique, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation cherche à recueillir l’avis des acteurs de la société civile, des experts et des professionnels concernés par les enjeux alimentaires. Ces retours permettront de préciser le contenu de cette stratégie et de fixer les priorités.

La période de consultation est ouverte du 3 décembre 2020 au 15 janvier 2021 minuit.

Pour en savoir plus

En automne, une grande diversité de produits bio pour des recettes faciles et créatives !

Voyons les choses du bon côté, le confinement nous laisse plus de temps
pour cuisiner ! Et ça tombe bien car l’automne nous propose une longue liste
de fruits et légumes de saison qui, bien préparés, viennent égayer nos
assiettes et nos papilles.

Cette période de l’année est aussi idéale pour prendre soin de nous en
consommant des produits de qualité qui peuvent booster notre système
immunitaire parfois un peu affaibli. Alors, de quoi avons-nous besoin ?

Une grande variété de produits issus de l’agriculture
biologique s’offre à nous ! Fruits et légumes, pommes de terre, produits
laitiers, viandes, céréales, œufs, huiles et protéines végétales… ils font tous
l’objet de contrôles qui garantissent le respect du cahier des charges
européen.

Pour ce qui est des légumes, l’automne nous gâte. Au menu cette saison :
des courges, des choux, des légumes anciens comme le panais ou le
topinambour, des épinards, des blettes, des brocolis ou encore des poireaux.
Bien sûr, l’automne est aussi la saison des champignons !

Les fruits ne sont pas en reste. Même s’ils sont moins variés depuis la fin de
l’été, avec un peu de créativité le tour est joué. Poires, pommes, coings,
kiwis, kakis, mandarines, clémentines… Ils peuvent tous se déguster tels
quels mais surtout se révéler dans de savoureuses recettes. Mais que serait
l’automne sans les noix et les châtaignes ? Elles viennent sublimer bon
nombre de nos assiettes en plus de nous apporter plein d’énergie.

Les basiques disponibles toute l’année viendront aussi nous prêter main forte
en cuisine : salades, pommes de terre, oignons, échalotes, ail, épices…
Besoin d’inspiration ? Découvrez nos recette bio !

Chaque année lors du Salon International de l’Agriculture, des cuisiniers
proposent sur notre stand des recettes bio à la fois créatives, saines et
simples à réaliser chez soi. Encore mieux, les ingrédients qu’elles nécessitent
sont faciles à se procurer. On vous laisse découvrir ?

Quichounettes Butternut & Roquefort persillés
Appareil à quiche
• 3 oeufs + 10cl de crème liquide + 2 cuil. à soupe de fécule de maïs ou farine au choix
• Sel fin & Poivre noir du moulin + 1 pincée de noix de muscade râpée
Garniture
• 500 g de courge butternut, quelques tiges de persil plat, 150g de roquefort, 2 oignons + huile d’olive
Marche à suivre
Éplucher la courge butternut, enlever les pépins et la découper en cubes. Les cuire à la vapeur.
Éplucher et ciseler les oignons. Les faire revenir à la poêle avec l’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils deviennent
fondants.
Ciseler le persil. Émietter le roquefort.
Préparer l’appareil à quiche en battant tous les ingrédients au fouet. Assaisonner.
Mélanger l’ensemble des ingrédients.
Préchauffer le four à 200°C.
Dans des petits moules, verser la préparation et cuire au four pendant 15-20 minutes selon la taille à 180°C.
Le résultat doit être bien doré. Démouler délicatement et servir chaud ou tiède en apéritif, ou plat avec une
salade.

Velouté Lentilles corail, Cresson & Pomme de terre
Ingrédients pour 6 personnes
• 250g de lentilles corail, 2 pommes de terre à purée (chair tendre), 1 carotte, 1 botte de cresson, 2 oignons
jaunes, 1 gousse d’ail, 3 cuil. à soupe d’huile d’olive, sel, poivre noir, 1/2 cuil. à café de noix de muscade
râpé ou moulu, quelques branches de persil haché, vinaigre blanc pour le lavage du cresson
Marche à suivre
Bien laver le cresson jusqu’à ce que l’eau soit claire et le rincer une dernière fois au vinaigre blanc.
Rincer les lentilles corail. Éventuellement les laisser tremper avant utilisation ce qui les attendrit toujours un
peu.
Éplucher les oignons, l’ail, peler la carotte et les pommes de terre et couper le tout en morceaux moyens.
Dans une cocotte, faire revenir les oignons avec l’huile d’olive, ajouter les légumes, puis continuer à
mélanger pour bien développer les parfums à feu moyen. Assaisonner avec sel, poivre et noix de muscade.
Ajouter les lentilles corail. Couvrir d’eau légèrement plus qu’à hauteur.
La soupe doit mijoter à petit bouillon pendant 45min avec un couvercle. Vérifier de temps en temps le niveau
d’eau afin de compléter si nécessaire.
Une écume peut se former à ébullition. L’enlever à l’aide d’une écumoire.
En fin de cuisson, enlever un peu de jus de cuisson et la réserver. Mixer. Lorsque la soupe est onctueuse et
lisse, ajouter peu à peu de l’eau de cuisson jusqu’à ce que la soupe atteigne la consistance désirée.
Un peu de lait pourra aussi être ajouté pour un aspect bien velouté.
Saler et poivrer à nouveau si besoin. Déguster avec un peu de persil haché

Emincé d’Endives – Sauce Yaourt Sésame et Persil
Ingrédients pour 4 personnes
• 2 à 3 endives selon taille, 2 échalotes, sésame blond toasté (ou à poêler quelques minutes à sec pour le
dorer), 1/2 bouquet de persil plat frais
Pour la sauce :
• 1 yaourt brassé ou 125g (à remplacer par yaourt grec, fromage blanc / de brebis ou chèvre)
• le jus d’1/2 citron jaune
• 3 cuil. à soupe d’huile d’olive
• 1 à 2 cuil. à soupe d’huile de colza ou un mélange oméga 3 (noix, chanvre….)
• 1 cuil. à café de moutarde
• Fleur de sel de Guérande (par ex.)
• Poivre noir du moulin
• 2 gousses d’ail
Marche à suivre
Enlever le trognon des endives et les premières feuilles si elle sont moins belles. Détailler en lanières fines.
Ciseler les échalotes. Ciseler le persil, pas trop fin.
Préparer la sauce en mélangeant au fouet tous les condiments. Si besoin ajouter un filet d’eau pour
délayer légèrement.
Dans un saladier, mélanger les endives, échalotes, persil, sésame. Assaisonner avec la sauce et
mélanger.
Déguster bien frais. Quelques raisins secs en ajout peuvent adoucir la salade et l’amertume de l’endive.

Bœuf sauté Légumes & Oignons
Ingrédients pour 4 personnes
• 500g de Boeuf à griller ou steak, 2 oignons, 1 carotte, 1/2 choux, sauce soja salée, poivre noir, huile de
sésame, olive ou tournesol, 1/2 bouquet de coriandre fraîche, graines de sésame, feuilles de salade au
choix
Marche à suivre
Emincer le boeuf en lanières.
Eplucher et ciseler les oignons.
Eplucher et tailler les carottes en bâtonnets très fins.
Hacher la coriandre.
Faire chauffer l’huile dans une poêle ou un wok. Y faire revenir les oignons et les carottes.
Y ajouter le boeuf et le saisir rapidement, poivrer, ajouter quelques graines de sésame et un filet de sauce
soja. Remuer et sortir du feu. Le boeuf ne doit pas trop cuire.
Servir éventuellement dans un wrap, une crêpe, ou une barquette. Glisser une feuille de salade, ajouter le
boeuf aux légumes et parsemer de coriandre. Rouler et déguster chaud.
Compote Originale Pomme & Panais
Ingrédients
• 2 grosses pommes au choix mais plutôt acidulées et à cuire, 1 panais, 1 à 2 c. à s. de sucre complet ou
roux (selon goût), 1 c. à c. de cannelle en poudre, 1 pincée de vanille.
Marche à suivre
Eplucher le panais et le couper en tous petits morceaux, le mettre à cuire à la vapeur 5 mn.
Pendant ce temps, éplucher les pommes et les couper en gros morceaux.
Rajouter les pommes au panais
et poursuivre la cuisson 10mn.
Mixer le tout et ajouter la cannelle et la vanille, et du sucre complet si vous le souhaitez.
Délicieux comme dessert ou au goûter, et pourquoi pas avec des crêpes aussi !

Confiture de lentilles au gingembre
Ingrédients
• 200 g de lentilles blondes (ou vertes, brunes), 150 g de sucre bio clair, 30 g de gingembre frais
Marche à suivre
Cuire les lentilles à l’eau (froide au démarrage) jusqu’à ce qu’elles soient tendres (15 minutes). Les égoutter
sans jeter le jus. Mettre les lentilles dans la casserole avec le gingembre râpé, le sucre, et un peu de jus
de cuisson.
Laisser cuire 10 minutes, en tournant régulièrement pour écraser les grains.
Se conserve au réfrigérateur et se déguste comme une crème de marrons.

Découvrez l’intégralité des recettes présentées sur notre stand au Salon
International de l’Agriculture sur ce lien : https://bit.ly/2Jm7NZi

L’agriculture biologique est un mode de production et de transformation
respectueux de l’environnement, du bien-être animal et de la biodiversité, qui apporte des solutions face au changement climatique. Elle s’intègre aussi dans une démarche globale : manger bio, c’est encore mieux si on
consomme local et de saison. On pense aussi au fait maison et on essaie de
limiter au maximum le gaspillage alimentaire !

Bon appétit !

L’agriculture biologique, un atout pour le climat?

La production alimentaire est responsable de 57% des émissions de gaz à effet de serre de notre assiette, selon une note du Commissariat général au développement durable. ( Le point sur – Numéro 158 – Mars 2013)

L’agriculture biologique, de par ses pratiques culturales, permet de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique d’une part en limitant les rejets polluants et d’autre part en stockant davantage de CO2 dans le sol.

Les émissions de gaz à effet de serre sont limitées grâce à :

    • la non-utilisation d’engrais azotés chimiques de synthèse. L’emploi d’engrais organique permet de ne pas contribuer à l’émission de CO2 nécessaire pour la fabrication industrielle d’engrais chimiques de synthèse ;
    • la culture de plantes légumineuses permet la fixation biologique de l’azote dans le sol et réduit donc les émissions de protoxyde d’azote (NO2). Ces cultures contribuent non seulement à limiter les émissions de gaz à effet de serre mais servent aussi à améliorer la fertilité du sol.

La séquestration du carbone est favorisée grâce à :

    • des rotations de cultures longues et limitant le nombre de labours ;
    • l’élevage en plein air sur des prairies permanentes fixent le carbone dans le sol et compensent les émissions de méthane des animaux ;
    • la protection des structures écologiques telles que les haies, les arbres et le maintien de bandes enherbées. Ces éléments sont également favorables à la biodiversité animale et végétale.

Pour en savoir plus sur les autres apports de l’agriculture biologique sur la préservation de l’environnement, rendez-vous dans la rubrique
Questions-réponses.

Plan de relance : le Fond Avenir Bio doté de 13 millions d’euros jusqu’en 2022 !

Le Fonds Avenir Bio fortement revalorisé et désormais doté de 13 millions d’euros par an de 2021 à 2022 grâce au volet « transition agricole » du plan de relance gouvernemental.

Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et l’Agence BIO souhaitent ainsi accélérer le développement de la production biologique grâce à l’augmentation importante du nombre des projets soutenus.

Dans un contexte de crise sanitaire, cette mesure dédiée du plan de relance permettra de soutenir et de financer des investissements matériels et immatériels. Tout opérateur économique, du producteur au transformateur, impliqué dans l’agriculture biologique et dans un projet partenarial de filière pourra bénéficier de ce fonds : sociétés, coopératives, associations ou groupements d’opérateurs exerçant une activité économique.

Sans attendre, un nouvel appel à projets, l’ AAP n°22 est lancé  le 19 octobre, pour une clôture le 12 janvier 2021.  D’autres appels à projets seront lancés en 2021 et 2022 pour soutenir activement la filière.
La foire aux questions

Lire le communiqué de presse du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et de l’Agence BIO

Plan d’action Bio européen : consultation européenne

La Commission européenne lance une consultation publique en plusieurs volets pour la construction du Plan d’action bio européen. Dans le cadre du pacte vert pour l’Europe, l’Union européenne s’est fixée un objectif ambitieux pour 2030 :

    • consacrer au moins 25 % des terres agricoles de l’UE à l’agriculture biologique,
    • augmenter de manière significative l’aquaculture biologique (pisciculture).

Ce plan d’action aidera les consommateurs, les agriculteurs, les opérateurs économiques, les gouvernements nationaux et les autorités locales à atteindre cet objectif visant à :

    • favoriser les investissements et l’innovation dans l’agriculture durable,
    • répondre à l’intérêt accru des consommateurs pour les denrées alimentaires biologiques,
    • stimuler la demande d’aliments biologiques.

A cet effet, la Commission européenne aimerait connaître votre avis. Vous avez jusqu’au 27 novembre 2020 pour vous exprimer.

Pour donner votre avis, cliquez ici

RENTRÉE SCOLAIRE : QUELLE PLACE POUR LE BIO DANS LES CANTINES ?

Notre dernière enquête le souligne : plus de 3/4 des Français souhaitent
davantage de produits bio en restauration scolaire, sur leur lieu de travail, à
l’hôpital ou encore en maison de retraite. Rien d’étonnant quand on sait que
plus de 9 Français sur 10 déclarent avoir consommé des produits issus de
l’agriculture biologique en 2019. 14% d’entre eux disent même en
consommer tous les jours !

En cette période de rentrée scolaire, faisons le point sur les cantines
françaises… Que dit la loi concernant les produits bio à l’école ? Quelles sont
les initiatives locales ? Quels sont les avantages à long terme ? On vous dit
tout.

> Ce que dit la loi
Une loi phare existe depuis peu pour l’agriculture et l’alimentation : la loi
EGalim (États Généraux de l’ALIMentation). Elle a été adoptée en octobre
2018 et promulguée le mois suivant. Avec elle, de nombreuses mesures ont déjà été prises dans la restauration publique et privée, notamment l’interdiction des touillettes, pailles et bouteilles d’eau en plastique dans les cantines scolaires depuis le 1er janvier 2020.

Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est avant tout cette obligation: au
plus tard au 1er janvier 2022, les cantines devront proposer des menus avec
50% de produits durables et de qualité dont 20% de bio.*

En réalité, de nombreuses cantines ont déjà intégré le bio dans les repas
servis chaque jours aux élèves. Certaines proposent même exclusivement
des produits issus de l’agriculture biologique, et ce depuis très longtemps.

> Tour d’horizon des bonnes initiatives
Entre Cannes et Nice, la cantine de Mouans-Sartoux est l’une des premières
en France a avoir intégré des produits biologiques à son menu. Et oui… dans
cette ville d’à peine 10 000 habitants, des mesures sont prises dès la fin des
années 1990. En 2009 ont trouve déjà 25% de produits bio dans les assiettes
des élèves. 50% l’année suivante et 100% en 2012 ! Le site de la mairie
précise aussi « Afin de renforcer l’éducation à l’alimentation, un seul menu
est proposé et une équipe d’animateurs accompagnent les repas des enfants
pour les inciter à goûter chaque aliment et pour favoriser les discussions
autour des ingrédients servis (origine, mode de production…) ». La commune
a également embauché un maraîcher qui s’est installé sur des terres
communales. C’est lui qui cultive les fruits et légumes que les enfants
retrouvent dans leur assiette.

Passons maintenant par la Bretagne ! Peut-être avez-vous déjà entendu
parler de Langouët près de Rennes, un village qui tend à être toujours plus
durable. La cantine de l’école maternelle et primaire est la première de
France a être passée au bio il y a maintenant 16 ans. D’autres installations
font de cette école une exception : panneaux solaires, système de
récupération des eaux de pluie pour la chasse d’eau des toilettes, potager,
intérieur en bois…

Plus récemment, le collège Pierre-Fanlac de Belvès en Dordogne a
complètement révolutionné sa cantine grâce à un beau travail d’équipe entre
la cuisine et le chef Jean-Marc Mouillac. En seulement 6 mois, le collège est
labellisé 100% bio pour sa restauration collective. Une première pour un
établissement français du secondaire !

À Romilly-Sur-Seine aussi, les choses avancent dans le bon sens. Depuis
une dizaine d’années, les trois restaurants scolaires de cette commune de
l’Aube proposent déjà six produits bio par semaine. Une nouveauté fait son
apparition pour la rentrée 2020 : chaque mois, les élèves auront la chance de
déguster un repas intégralement bio. Et pour qu’il soit à la portée de tous, le
prix a été fixé à 3€. C’est 2€ moins cher que le tarif habituel du déjeuner ! La
collectivité s’inscrit également dans une démarche locavore et souhaite
acquérir des terrains dédiés à la culture de produits bio pour alimenter les
restaurants scolaires.

Enfin, avec son Plan Alimentation Durable, la ville de Paris s’engageait en
2015 à réduire l’impact environnemental des 30 millions de repas servis
chaque année dans les 1200 restaurants collectifs municipaux et à améliorer
leur qualité. Concrètement, l’objectif était d’atteindre en 2020 au moins 50%
des repas bio et label rouge en volaille dans les cantines scolaires. Il a été
atteint dès la rentrée 2019. Les enfants sont ravis, leurs parents aussi.
Cliquez ici pour découvrir un menu type de la restauration scolaire à Paris en
septembre 2020.

> Pourquoi est-ce une bonne chose ?
La liste des bonnes initiatives liées au bio dans les cantines est encore
longue et s’agrandit chaque année ! C’est une nouvelle réjouissante, avec de
nombreuses conséquences positives. Avant tout, cette dynamique permet aux enfants d’avoir accès pour un coût peu élevé à une alimentation de qualité dès le plus jeune âge, et ce, pour toute leur scolarité. Elle s’intègre d’ailleurs dans une démarche plus globale : sensibilisation au flexitarisme, mise en place de pratiques anti gaspi dans les cuisines, limitation des déchets plastiques, etc. Plus de bio dans les cantines contribue évidemment au développement de l’agriculture biologique, respectueuse de l’environnement, de la biodiversité et du bien-être animal.

Pour les agriculteurs déjà convertis au bio, les cantines représentent de
nouveaux débouchés pour vendre leurs produits. Bien sûr, ces mesures
encouragent aussi d’autres agriculteurs à se convertir !

* Cela concerne d’ailleurs tous les restaurants collectifs des établissements
de service public et privé : restauration scolaire et universitaire,
établissements d’accueil des enfants de moins de six ans, établissements de
santé, établissements sociaux et médico-sociaux, établissements
pénitentiaires.

Lancement national de Territoire BIO Engagé!

Lancement national de Territoire BIO Engagé, un label porté par les Interprofessions bio régionales.

Suivez en direct la conférence presse en direct depuis Montpellier, ce jeudi 3 septembre à 12h : youtu.be/j36_JkbT6_4

Le développement du label Territoire BIO Engagé intervient dans un contexte fort de croissance de l’agriculture biologique en France avec 8,5 % de sa surface agricole en bio et près de 2,3 millions d’hectares contre 1,1 million en 2014. Le label Territoire BIO Engagé est la première démarche de labellisation bio des collectivités territoriales proposée en France ! Ce label valorise les collectivités et établissements ayant engagé une démarche en faveur de l’agriculture biologique sur leur territoire. Il permet aux collectivités de
faire connaître localement leur action.

Lire le dossier de presse.

Comment les animaux bio sont-ils élevés ?

L’élevage en agriculture biologique est encadré par le règlement européen afin de mettre en œuvre des pratiques respectueuses du bien-être animal :

  • les animaux ont accès à un parcours extérieur,
  • la taille des bâtiments et la densité des animaux sont limitées,
  • chaque animal dispose d’un espace bien aéré, de lumière et d’une surface minimum, paillée à l’intérieur des bâtiments, lui permettant de se mouvoir librement,
  • les animaux sont nourris avec une alimentation bio,
  • la  santé  des  animaux  est  axée  principalement  sur  la  prévention, avec des méthodes et conditions d’élevage privilégiant le bien-être de l’animal et stimulant les défenses naturelles,
  • toute souffrance doit être réduite au minimum pendant toute la durée de vie de l’animal, y compris lors de l’abattage,
  • le personnel chargé des animaux possède les connaissances et les compétences élémentaires nécessaires en matière de santé et de bien-être des animaux

Les organismes certificateurs et autorités de contrôle sont donc chargés de vérifier le bon respect de ces dispositions lors des contrôles annuels.

Les réponses à vos questions sur l’agriculture biologique

LE BIO : UNE DÉMARCHE GLOBALE

En quelques années, le bio est devenu une évidence pour de nombreux
consommateurs. Dans le Baromètre de consommation et de perception des
produits biologiques publié en février 2020 par l’Agence Bio, il apparait que 9
Français sur 10 consomment des produits bio au moins une fois par mois. En
les interrogeant sur leurs habitudes, on remarque que le bio s’inscrit dans
une démarche plus globale. Les routines alimentaires se renouvellent, les
comportements changent. Bienvenue dans l’ère du « consommer mieux » !

> 3 changements majeurs pour mieux consommer
58% des Français déclarent avoir modifié leurs habitudes d’achat et
comportements alimentaires au cours des trois dernières années. Mais
concrètement, que font-ils ?

Changement N°1 : Limiter le gaspillage alimentaire.
Faire en sorte de réduire le gaspillage à table et donc le poids des poubelles,
c’est avant tout faire des économies. Cela s’inscrit aussi dans une prise de
conscience écologique : en consommant mieux on réduit son impact et on
contribue à préserver les ressources de la planète. Les démarches « zéro
déchet » en cuisine se démocratisent de plus en plus avec les achats en vrac
et les recettes anti-gaspi par exemple.

Changement N°2 : Consommer des produits de saison.
Des tomates en hiver ou des courges en été, non merci ! Pour la majorité des
personnes interrogées, respecter le rythme naturel de production des fruits et
légumes est dorénavant au coeur du processus d’achat. Cela permet aussi
d’avoir une alimentation variée tout au long de l’année.

Changement N°3 : Privilégier les produits locaux et les circuits courts.
Manger local, c’est entretenir le lien entre producteurs et consommateurs.
Bien souvent, c’est aussi la garantie d’avoir des produits plus frais dans son
assiette. Pour les personnes interrogées dans le cadre de notre enquête,
c’est une nouvelle habitude dont elles ne peuvent plus se passer. Une
dynamique qui s’est d’ailleurs confirmée pendant le confinement : les
Français ont montré leur volonté de soutenir les initiatives locales.

> Consommer mieux et bio
Outre ces grands changements d’habitude, 43% des personnes interrogées
déclarent acheter de plus en plus de produits issus de l’agriculture biologique.
Rien d’étonnant si on se penche sur les grands principes du bio qui
s’inscrivent dans cette logique du consommer mieux : un mode de production
respectueux de la planète, des hommes, des animaux et de tout
l’écosystème.

Mais au fait, pourquoi les Français consomment bio ? D’après notre
baromètre de consommation et de perception des produits biologiques, voici
leurs trois principales raisons : préserver leur santé, se nourrir avec des
produits de qualité et préserver l’environnement. Des arguments on ne peut
plus cohérents avec les changements d’habitudes impulsés au sein des
foyers ces dernières années.

Qu’est-ce qu’un poulet bio?

En application de la réglementation européenne, un poulet certifié bio :

    • est né en bio, ou, en l’absence de poussins bio disponibles, a été introduit dans un élevage bio à moins de 3 jours (dans ce cas, il doit avoir subi une durée de conversion d’au moins 10 semaines avant abattage) ;
    • a reçu une alimentation biologique;
    • est élevé dans des conditions favorisant son bien-être et empêchant le développement de maladies : la densité maximum autorisée est fixée par la règlementation ;
    • dispose d’un accès permanent à un parcours en plein air;
    • est soigné en priorité en faisant appel aux médecines douces (homéopathie et phytothérapie), le recours aux traitements allopathiques de synthèse et aux antibiotiques étant limité (1 traitement par animal et par an) et le délai d’attente avant commercialisation étant, dans ce cas, doublé ;
    • est abattu à 81 jours minimum, ou est issu d’une souche à croissance lente.

Pour en savoir + sur l’agriculture biologique et ses produits

CONFINEMENT : L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE PLÉBISCITÉE PAR LES FRANÇAIS

Depuis quelques années, le bio connaît une forte croissance en France. C’est même devenu une évidence pour de nombreux consommateurs. Dans le Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques publié en février 2020 par l’Agence Bio, il apparait que 71% des français consomment bio au moins une fois par mois.  

 

En pleine crise sanitaire, alors que les modes de consommation sont chamboulés, cette dynamique se maintient. Que ce soit en circuit court ou en GMS (grandes et moyennes surfaces) il semblerait que les français soient nombreux à se tourner vers de produits issus de l’agriculture biologique. 

> Le boom du bio en circuit court

 

 Face à l’annonce du confinement, les producteurs bio se sont mobilisés pour continuer à vendre leurs produits. Click & collect, drive à la ferme, réseaux de producteurs…. Les bonnes initiatives locales sont nombreuses. Nous en avons répertorié quelques-unes ici. Côté consommateurs, la demande est bien réelle. 

 

Philippe Henry, président de l’Agence Bio et agriculteur en Lorraine l’a déclaré lui-même : “Dans ma région, tous les producteurs bio qui font de la vente directe sont dévalisés. ». 

 

En Bretagne, les producteurs de la ferme Amicalement Bio à Laillé affirment que la vente en circuit court permet de maintenir leur activité. « Les lieux d’achats ont été modifiés par les restrictions de déplacement, ce qui a donné une nouvelle visibilité aux producteurs locaux. Les consommateurs prennent conscience des offres d’achats de produits d’alimentation de qualité, à proximité de leurs lieux de vie, et essentiels à la vie. Le volume de production est identique, mais le transfert des achats sur le local a maintenu notre activité. » (Ouest France) 

> La croissance du bio en GMS 

 

Si les grandes et moyennes surfaces sont habituellement le circuit d’achat le plus fréquemment cité par les consommateurs de bio, elles ne sont pas en reste ces dernières semaines. D’après le Cabinet Nielsen, dans les quinze premiers jours du confinement, les ventes des produits bio en grande surface ont augmenté de 63 %. Il a été constaté que les ruptures d’approvisionnement les concernant sont assez modérées. Une alternative vers laquelle le consommateur n’hésite donc pas à se tourner pour des produits de base comme la farine, le riz, les pâtes, le sucre ou les œufs. 

 

Le constat est d’ailleurs le même avec les magasins spécialisés en bio. Selon l’Agence Biotopia, le panier moyen y est passé d’environ 40 € à 59 € depuis le début du confinement.

 

Notre dernière enquête le montre : préserver sa santé et se nourrir avec des produits de qualité sont les deux principales raisons de consommer des produits issus de l’agriculture biologique. Des arguments qui semblent encore plus forts dans ce contexte particulier ! 

Confinement : comment s’approvisionner en produits bio ? 

Confinement oblige, les fermes en agriculture biologique doivent faire face à la suspension des marchés et à l’arrêt de la restauration hors domicile. Les réseaux de producteurs bio s’adaptent donc et s’organisent partout en France pour continuer à vous proposer leurs produits.

L’objectif est double: commercialiser en circuits courts et respecter les nouvelles mesures sanitaires. Pour l’atteindre, les bonnes initiatives éclosent chaque jour et le bon fonctionnement de notre système alimentaire est ainsi assuré. Certaines existent déjà depuis plusieurs années mais voient leur activité bondir. D’autres ont été mises en place il y a seulement quelques jours et répondent déjà à une forte demande.

Voici donc quelques-unes des initiatives qui nous ont plu. Liste non-exhaustive, n’hésitez pas à nous faire part de ce qui se passe près de chez vous !

> Des initiatives locales, résilientes et solidaires 

Franc succès pour les fermes qui mettent en place un « drive ». Le système est très simple : les consommateurs commandent par téléphone ou par mail et viennent retirer leur commande, parfois sans même sortir de leur véhicule. Les contacts sont évités, la distanciation sociale respectée et le garde-manger rempli. L’idée est aussi de mutualiser ses achats pour limiter au maximum les déplacements, parlez-en à vos voisins par exemple. À Brest, un exemple de ferme bio qui se transforme en « e-ferme » : la ferme de Traon Bihan.

Dans la Sarthe, le concept de « drive à la ferme » se développe depuis plusieurs années déjà avec le site https://www.local.bio.  C’est un outil très complet : à la fois annuaire des producteurs et des points de vente directs sur le territoire, il permet aussi de passer commande et payer en ligne.

Les associations elles aussi n’hésitent pas à témoigner leur solidarité en invitant les consommateurs à commander en ligne auprès des producteurs. Si vous êtes dans la région de Tours, c’est par ici : https://gabbto.panierlocal.org

Remplir son panier bio sans même se déplacer, c’est possible également ! La livraison à domicile ne cesse de prendre de l’ampleur. En Normandie, à Bayeux, l’entrepreneur à l’origine de Love Bio Bayeux livre toute la ville en triporteur électrique. En Ile-de-France, Tomato&Go vous apporte des paniers de producteurs bio directement sur le pas de votre porte.

> Des cartes interactives qui recensent les initiatives à l’échelle départementale ou régionale

Partout en France, vous avez la possibilité de retrouver les professionnels du bio du champ à l’assiette sur notre annuaire bio qui vient tout juste de faire peau neuve.

Il y a également de nombreuses cartes mises en ligne sur internet. Pratique pour voir d’un seul coup d’œil les propositions au plus près de chez soi et continuer à s’approvisionner en produits bio et locaux. Ces cartes sont souvent collaboratives, chacun peut donc apporter sa pierre à l’édifice. Si vous êtes producteur, vous pouvez facilement faire une demande pour y apparaître.

Pour les habitants des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Grand Est, Pays-de-la-Loire, le site Bon Plan Bio recense les producteurs en agriculture biologique. En quelques clics, il vous permet d’identifier où trouver vos produits bio : légumes, fruits, plantes aromatiques, céréales, huiles, légumineuses, vins et autres boissons, produits laitiers de toutes sortes, volailles, œufs, viandes et pain.

En Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Centre Val-de-Loire et Bretagne, des plateformes mises en place par les régions recensent les producteurs en vente directe, en fonction des produits qu’ils commercialisent.

Plus que jamais, il est essentiel de conserver une alimentation saine et variée. Alors prenez-soi de vous et de vos proches et faites-vous plaisir avec les bons produits bio de saison et locaux ! Et surtout, merci à tous ces professionnels qui continuent de nourrir les Français en cette période bien particulière.

Produits bio: où les français font-ils leurs achats ?


LES PRODUITS ALIMENTAIRES BIO AU CŒUR DE NOTRE CONSOMMATION
Bonne nouvelle : depuis quelques années, la consommation de produits bio est devenue une évidence pour les Français ! Pour 71%* d’entre eux, c’est au moins une fois par mois et pour 12%, c’est…tous les jours. Ces chiffres sont stables depuis 2017, on peut donc parler d’un véritable changement d’habitudes. Bien sûr, celui-ci ne vient pas seul. Il va de paire avec d’autres préoccupations comme la la lutte contre le gaspillage alimentaire, la limitation des emballages et le respect des agriculteurs qui concernent chacun d’entre nous.
Mais une autre question se pose et on vous propose de s’y attarder un peu : où les français achètent-ils leurs produits bio ? On vous dit tout ! 

BIO EN GMS OU BIO DE PROXIMITÉ ?
Vous l’avez sans doute remarqué, les Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) développent de plus en plus de produits bio ! D’ailleurs, lorsqu’on interroge les consommateurs bio français, 77% d’entre eux répondent que c’est ici qu’ils font leurs courses le plus fréquemment. Progressivement, ils se dirigent aussi vers d’autres points de vente comme les marchés, les artisans ou les fermes lorsque leur lieu de résidence le permet. Souvent, ces commerces proposent plus de proximité avec le domicile mais aussi plus de proximité humaine, parfois directement avec les producteurs. En résumé, on va acheter ses produits bio moins loin mais plus souvent ! Bio et proximité = une formule plébiscitée par les Français. 

Les Français interrogés sont très attachés aux marchés, 45% d’entre eux voudraient y trouver davantage de produits bio. Parmi eux, on trouve beaucoup de citadins et d’habitants de la région Ile-de-France notamment.
Concernant les artisans, c’est chez les boulangers et pâtissiers que les Français voudraient trouver une plus grande offre de produits bio. Les bouchers et charcutiers sont eux-aussi de plus en plus sollicités par les consommateurs bio. Et les fermes alors ? 9,5% d’entre elles sont certifiées bio ! Ce chiffre augmente chaque année, tout comme la demande des consommateurs qui y achètent directement leurs produits bio.

BIO EN MAGASINS SPÉCIALISÉS
Les magasins spécialisés ne sont évidemment pas en reste : 24% des français interrogés y font leurs courses ! En 2018, on recense 2.861 magasins spécialisés sur le territoire et ce chiffre ne cesse d’augmenter. La diversité de leur offre permet aux consommateurs de trouver toutes les familles de produits bio dont ils ont besoin en un seul et même lieu : pratique !

ET DEMAIN ?
Une belle opportunité semble se présenter pour la vente de produits bio en drive! 16% des interrogés aimeraient pouvoir récupérer leurs achats bio directement depuis leur voiture.
Faites-vous vos courses sur internet ?
En tout cas, vous êtes 13% à vouloir y trouver davantage de produits issus de l’agriculture biologique !

* Chiffres tirés du Baromètre 2020 de consommation et de perception des produits biologiques en France Agence BIO/Spirit Insight

 

Qu’est-ce qu’un œuf bio ?

Un œuf bio se distingue par un mode de production et des conditions d’élevage des poules qui respectent le cahier des charges de l’agriculture biologique et dont les principales caractéristiques sont les suivantes :

  • Les poules doivent naître et être élevées dans des exploitations bio. Si l’éleveur se voit obligé d’introduire des poules non bio dans l’exploitation, elles doivent être élevées en bio pendant au moins 6 semaines avant que leurs œufs puissent être commercialisés en bio.
  • Pour prévenir le tassement du sol, le surpâturage, la pollution et l’érosion, le nombre et la densité des poules font l’objet de limitations.
  • Les bâtiments doivent être organisés pour le bien-être des poules : ils ne peuvent pas accueillir plus de 3000 poules et plus de 6 poules/m² au sol.
  • Chaque poule doit disposer d’au moins 4 m² en plein air durant au moins un tiers de leur vie et sur un parcours défini selon les principes de l’agriculture biologique (équipements de protection, végétation, mangeoires et abreuvoirs suffisamment nombreux). Elles ne peuvent pas rester en cages.
  • L’alimentation des poules doit être bio et ne peut pas contenir d’acides aminés de synthèse et de facteurs de croissance.
  • L’utilisation de colorant de synthèse pour le jaune d’œuf est interdite.

En savoir plus : http://www.fnab.org/images/files/reglementation/2014Fichesreg-PoulesPondeuses(1).pdf