Qu’est ce que le métaprogramme Metabio

Officiellement lancé début 2020, le métaprogramme Metabio doit durer de 5 à 8 ans. Il est coordonné par l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement. INRAE est un institut public de recherches qui œuvre pour un développement cohérent et durable de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement. Pour répondre à des enjeux scientifiques et sociétaux qui nécessitent la mobilisation d’une large palette de disciplines, INRAE a mis en place des programmes transversaux de recherche appelés “métaprogrammes “.

Suite au programme AgriBio (2000-2019), INRAE a lancé un métaprogramme sur le “changement d’échelle de l’Agriculture Biologique”, appelé Metabio. Celui-ci s’appuie sur :

  • Des communautés scientifiques interdisciplinaires
  • Des sites expérimentaux INRAE, tout ou partie en agriculture biologique
  • Des liens étroits avec les partenaires et les acteurs.

L’objectif est d’élaborer des propositions, scientifiquement étayées, pour anticiper les conséquences et accompagner le déploiement des systèmes agri-alimentaires en Agriculture Biologique.

Ce métaprogramme cible une problématique en particulier : quels sont les enjeux, les leviers et les conséquences sur l’ensemble du système
agri-alimentaire d’un changement d’échelle de l’agriculture biologique ?
INRAE s’interroge notamment sur les conséquences d’une agriculture bio majoritaire sur le territoire français.

Le métaprogramme repose sur 4 axes thématiques de recherche :

AXE 1 : comment accompagner cette transition et à quelle condition ?
AXE 2 : Les ressources à mobiliser pour produire suffisamment et durablement en AB
AXE 3 :Transformation, conservation et qualités des produits biologiques
AXE 4 : comment le bio et les autres systèmes peuvent-ils coexister ?

Anticiper ce changement d’échelle suppose aussi et avant tout de s’interroger sur les conditions nécessaires à cette mutation. Par exemple, si l’agriculture biologique offre aujourd’hui un potentiel de régulation des bioagresseurs plus élevée que l’agriculture conventionnelle, l’absence de protection exercée par les pesticides de synthèse pourrait induire, selon certains experts, une recrudescence des bioagresseurs qui ne compenserait peut-être pas l’augmentation des processus de régulation naturelle.

Par ailleurs, l’organisation des filières, comme celle des territoires, peut aussi être affectée et jouer le rôle de moteur du développement de l’AB ouvrant des questions notamment de coexistence entre modèles d’agriculture.

À noter que le Métaprogramme Metabio repose sur des financements de projets, et de thèses mais il bénéficie également de toute une fonction d’animation scientifique comme des gazettes scientifiques, de la veille, des séminaires, ainsi que des partenariats.

Exemple de consortia rendu possible grâce au Métaprogramme : L’élevage de porc bio : un contributeur au développement de l’agriculture biologique ? 

Ce projet explore l’hypothèse selon laquelle l’élevage de porc pourrait contribuer au développement de l’agriculture biologique, en favorisant l’optimisation des processus et le bouclage des cycles à différents niveaux d’organisation, de l’animal au territoire. Par exemple, le porc, en tant qu’omnivore, est capable de valoriser des co-produits qui ne peuvent pas l’être par d’autres usages et ses rejets ont des qualités fertilisantes intéressantes pour les sols et les productions végétales.

En savoir plus sur le Métaprogramme Metabio 

Coup de projecteur sur les projets lauréats 2021 du Fonds Avenir Bio

Félicitations aux premiers projets lauréats du Fonds Avenir Bio pour 2021 !

Mis en place en 2008, le Fonds Avenir Bio a pour objectif de déclencher et soutenir des projets collectifs de structuration des filières biologiques françaises, impliquant des partenaires complémentaires à différents stades des filières (amont et aval), engagés sur 3 ans. Dans le cadre du volet “transition agricole” du Plan de Relance gouvernemental, il est désormais doté de 13 millions d’euros par an en 2021 et en 2022.

Rendez-vous sur la page dédiée mettant à l’honneur les projets lauréats pour découvrir quels sont les nouveaux projets soutenus.

Plus d’infos sur le Fonds Avenir Bio

L’agriculture bio partenaire de la biodiversité

Dans le monde de l’agriculture, le label Agriculture Biologique est un gage de qualité et atteste d’un mode de production et de transformation respectueux de l’environnement, du bien-être animal et de la biodiversité.

Mais d’ailleurs, en quoi l’Agriculture Biologique préserve-t-elle la biodiversité ?

Avant toute chose, essayons de comprendre ce qu’est la biodiversité. Le mot biodiversité est un mot-valise créé à partir de la contraction de “biologique” et de “diversité”. En somme, il s’agit du tissu vivant de notre planète, de l’ensemble des êtres vivants ainsi que des écosystèmes dans lesquels ils vivent.

L’agriculture biologique, par ses pratiques, permet de protéger les espèces et de restaurer des écosystèmes terrestres et aquatiques.

Voici 3 exemples qui démontrent que l’agriculture biologique est un réel partenaire de la biodiversité.

Exemple 1 : une plus grande production de miel

Une étude menée sur six ans par des chercheurs du CNRS, de l’INRAE et de l’université de La Rochelle a révélé que la vitalité et la production de miel des colonies sont améliorées par la présence de parcelles conduites en agriculture biologique autour des ruches.

Le mode de production biologique apporte aux abeilles une alimentation diversifiée et surtout régulière, permettant d’atténuer le déclin des abeilles. En effet, dans un territoire cultivé en bio, la rotation est plus importante et les cultures sont plus diversifiées et davantage étalées dans le temps.

Les abeilles, comme nous les humains, ont une résistance immunitaire accrue lorsqu’elles ont un régime alimentaire équilibré !

Les chercheurs ont d’ailleurs trouvé jusqu’à 20% d’abeilles adultes et 53% de miel supplémentaires dans les colonies entourées de parcelles agricoles biologiques !

Exemple 2 : une bonne santé des oiseaux 

L’agriculture biologique encadre de manière très stricte l’utilisation de produits phytosanitaires. Cette démarche est très propice à la préservation de certaines espèces d’oiseaux. C’est en tout cas ce qu’à récemment révélé une étude française menée par le Centre d’études biologiques de Chizé (CEBC), rattaché au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Ces chercheurs suggèrent qu’une alimentation bio améliore significativement la santé des oiseaux. Les pesticides induisent chez les oiseaux un stress physiologique augmenté, une coloration des mâles plus terne qui témoigne d’une santé dégradée, une corpulence des femelles plus importante qui serait liée à une perturbation endocrinienne. Là où l’agriculture biologique qui n’utilise pas de pesticides offre une meilleure alimentation aux oiseaux qui se trouvent alors en meilleure forme physique.

Exemple 3 : un sol vivant et fertile

Le rapport de L’ITAB relatif aux bénéfices de l’agriculture biologique souligne que la plupart des articles issus de la littérature internationale concluent à des teneurs en matières organiques élevées dans les sols conduits en agriculture biologique. Oui, parce qu’en l’absence de l’utilisation de pesticides chimiques de synthèse, l’agriculture biologique recourt principalement à l’utilisation de matières organiques. Des matières qui ont un impact bénéfique et positif sur l’activité biologique du sol. Et ainsi, une grande quantité d’invertébrés tels que le vers de terre, le carable et autres microbes, se nourrissent des résidus non dégradés. Et tout ce petit monde améliore la stabilité du sol et accroît la capacité de rétention en eau notamment.

Ces trois exemples, loin d’être à la marge, démontrent que l’agriculture biologique est incontestablement un acteur essentiel de la biodiversité qui l’utilise et la préserve.

Venez discuter d’agriculture bio et de biodiversité avec nous, le 11 septembre à Marseille dans le cadre des espaces générations nature organisés lors du congrès mondial de la Nature.

Au cours d’une mini-conférence, nous échangerons avec le public sur les interactions entre agriculture bio et biodiversité !

 

 

PRINTEMPS BIO 2021 : PREMIERE QUINZAINE DE JUIN, LE BIO FRANÇAIS, LOCAL, DE SAISON ET EQUITABLE AU RENDEZ-VOUS

PRINTEMPS BIO 2021 : PREMIERE QUINZAINE DE JUIN POUR SA 22 E EDITION, LE BIO FRANÇAIS, LOCAL, DE SAISON ET EQUITABLE SERA AU RENDEZ-VOUS

 Cette année, les acteurs du bio invitent les habitants du territoire à découvrir les engagements fondamentaux de l’agriculture biologique et se faire plaisir avec les produits bio français, locaux, de saison et équitables.

La 22e édition du Printemps BIO se tiendra première quinzaine de juin et se poursuivra dans certaines régions jusqu’à la rentrée.

 Coordonné par l’Agence BIO, en charge du développement et de la promotion de l’agriculture biologique en France, le Printemps BIO est un événement national pour informer et sensibiliser le public à l’agriculture biologique. Cette année encore, des centaines d’animations seront proposées à travers tout l’hexagone par les acteurs du bio (Groupements Régionaux des Agriculteurs BIO, Interprofessions bio régionales, Chambres d’Agriculture…,) en lien avec les acteurs locaux. En effet, alors même que la crise sanitaire a confirmé l’intérêt et la sensibilité du consommateur* aux questions du bio, du local, de saison et de l’équitable, cette même crise a entrainé l’annulation d’événements phares où les acteurs du bio vont à la rencontre des néophytes du bio comme des avertis. Aussi, dans ce contexte particulier et pour poursuivre les échanges autour du bio avec le public, l’Agence BIO et ses partenaires ont fait le choix d’étendre la durée de l’événement au-delà de la « traditionnelle » première quinzaine de juin.

*Baromètre de la consommation et de perception des produits biologiques en France réalisé par Spirit Insight pour l’Agence BIO, édition 2021.

LE BIO FRANÇAIS, LOCAL, DE SAISON ET EQUITABLE AU RENDEZ-VOUS DE CETTE 22E EDITION

Cette 22e édition du Printemps BIO permettra d’aller à la rencontre des agriculteurs bio, des entreprises bio, des animations bio en magasin  et à la découverte du bio au cœur des territoires. Une immersion pour comprendre pourquoi le fait de produire et de consommer bio, local, de saison et équitable concourt à préserver sa santé, à protéger la biodiversité et l’environnement ou bien encore à valoriser les métiers et à soutenir les emplois ancrés dans les territoires.

L’Agence BIO et les acteurs de l’agriculture biologique, seront plus que jamais mobilisés pour informer tous les publics et échanger sur les valeurs et principes du bio.

UN ÉVÈNEMENT OUVERT À TOUS ET SUR TOUT LE TERRITOIRE

Partout en France, petits et grands pourront découvrir des centaines d’animations organisées par les acteurs de la bio et les producteurs locaux.

Dans le Centre, 4 lieux accueilleront les plus curieux à la découverte de la filière de la pomme de terre bio avec le soutien du CNIPT.

Au programme : visite des parcelles, dégustation, atelier cuisine, pique-nique…

Ferme du Montet Samedi 29 mai de 11h à 16h Ferme EARL la Galinette

Samedi 5 juin de 9h à 12h

Ferme des Epis D’Or

Dimanche 6 juin de 14h à 17h

Ferme de la Motte Samedi 12 juin de 10h à 16h

 

Dans les Hauts-de-France,

A PRO BIO en partenariat avec le CNIPT,

« La BIO a la patate » les professionnels

de la filière valorisent leurs métiers et permettent au grand public de mieux comprendre cet aliment très représenté dans la région, les Hauts-de-France étant la plus grande productrice de l’hexagone !

Deux lieux d’animation, avec visite pédagogique

la « Ferme des blancs moutons »

et TRIKALA AND CO (centre de conditionnement de pommes de terre BIO) et plusieurs « formules »

Dans les Pays de la Loire, le Printemps BIO essaime jusqu’au 15 septembre 2021. Près d’une centaine

de rendez-vous diversifiés ouverts au public dans le respect des règles sanitaires, sont organisés aux 4 coins de la région. Les fermes ouvriront leurs portes pour montrer et faire comprendre les filières céréalières, d’élevage,

de maraîchage et de viticulture en Vendée, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Loire-Atlantique.

Des entreprises présenteront leur engagement dans une production biologique, dont :

 La fromagerie Bio d’Entrammes (53)

La laiterie fromagerie Bernard Gaborit à Maulévrier (49)

Le tiers-lieu C’est Bio l’Anjou à Rochefort/Loire (49)

Mûroise et Cie (confitures) à Vallet (44)

Nature et Aliments(préparations entremets et aide-culinaires) à Rezé (44)

La Route des Comptoirs, entreprise de thés au Landreau (44)

Nature et Cie et ses produits sans gluten à Vallet (44)

La Brasserie Philmore à Rezé (44)

De la Terre à l’assiette, transformateur de viandes à Puceul (44)

Les magasins spécialisés Bio proposent des rendez-vous variés, tels que des webinaires, des ateliers cuisine, nutrition, et plus largement des ateliers faits maison, des conférences.

Retrouver tous les événements Printemps BIO

 

Lauréats du concours Les Petits Reporters du bio

Le jury de la 9e édition du concours Les Petits reporters du bio, présidé par Isabelle Bretegnier, diététicienne nutritionniste, spécialisée en alimentation saine et durable, engagée en faveur du bio mais également co-fondatrice du collectif citoyen Pas d’Usine On Cuisine et secrétaire de l’association Bio Consom’acteurs,  s’est réuni le mercredi 2 juin.

Un jury composé d’un représentant de l’Agence Bio, de représentants de ses membres (APCA,Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation,SYNABIO),  de  Manon et Louison de CM1, d’un membre de l’éducation Nationale et d’autres personnalités qualifiées ( INTERBEV, Interbio Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine, …) qui a salué de concert des projets puissants et réfléchis d’une grande créativité. Sa présidente a également souligné combien à travers ces reportages les enfants s’avéraient porteurs d’optimisme pour demain.

À l’issue de ces délibérations, 10 lauréats de ce concours ouvert aux classes du CE1 au CM2 et aux groupes d’élèves constitués dans le cadre des activités périscolaires ont été distingués par le jury.

1ER PRIX – 1 ATELIER CULINAIRE BIO
Ecole du Sarlac de Moissac — Élèves de CE2, CM1, CM2
« La fertilisation des sols » – vidéo

2E PRIX – 1 ATELIER JARDINAGE BIO
Ecole de Chaponval d’Auvers sur Oise — Élèves de CM2
« Les petits reporters du bio » – vidéo

3E PRIX – 8 GOÛTERS GOURMANDS BIO
– École Courbieu de Castelsarrasin — Élèves de CE2, CM1, CM2
« De la vache au yaourt bio » – papier
– École Jules Ferry de Castelsarrasin— Élèves de CE1, CE2, CM1, CM2
« Le FastFood Bio » – papier
– École de Chaponval d’Auvers sur Oise — Élèves de CM1
« Le petit composteur » – papier
– Accueil de loisirs de l’Écolothèque de Saint Jean de Védas — 8-9 ans
« Actu de saison du secteur agricole » – vidéo
– École Marie Curie de Castelsarrasin — Élèves de CM1, CM2
« Fruits et légumes bio de saison » – papier
– École Ducau de Castelsarrasin — Élèves de CE1
« La biodiversité » – papier
– École Émilie Fordant de Fort de France — Élèves de CM1
« Mission impossible BIO » -vidéo

École Louis Barrié de Figeac — Élèves de CM2
« Agriculture biologique » – papier

 

 

En juin, 10 films courts inédits “de la Terre à l’assiette” débarquent sur France 5 !

Dix films courts inédits “De la terre à l’assiette” seront diffusés sur France 5 du 31 mai  au 27 juin  du lundi au vendredi à 9h45 :

Date de diff Région Episode
Lundi 31/05/2021 Centre Val de Loire POMME BIO inédit
Mardi 01/06/2021 Ile de France FARINE & PAIN BIO inédit
Mercredi 02/06/2021 Bretagne DEFI CUISINE inédit
Jeudi 03/06/2021 Corse POMELOS BIO inédit
Vendredi 04/06/2021 Pays de la Loire ELEVAGE /BIODIVERSITE inédit
Lundi 08/06/2021 Pays de la Loire CERTIFICATEUR ECOCERT Rediffusion
Mardi 09/06/2021 Nouvelle-Aquitaine BIODIVERSITE VIGNES Rediffusion
Mercredi 10/06/2021 Normandie LYCEE AGRICOLE BRAY Rediffusion
Jeudi 11/06/2021 Auvergne-Rhône-Alpes RESTAURATION COMM Rediffusion
Vendredi 12/06/2021 Bretagne HOUBLON BIO Rediffusion
Lundi 16/06/2021 Centre Val de Loire/IDF PORC BIO inédit
Mardi 17/06/2021 Grand Est BIO ET EAU inédit
Mercredi 18/06/2021 Pays de la Loire DRIVE FERMIER inédit
Jeudi 19/06/2021 Occitanie COLZA BIO inédit
Vendredi 20/06/2021 Grand Est BŒUF /GMS inédit
Lundi 23/06/2021 Auvergne-Rhône-Alpes COOPERATIVE Rediffusion
Mardi 24/06/2021 Ile de France BIO ET EQUITABLE Rediffusion
Mercredi 25/06/2021 Pays de la Loire VIANDE/STEAK HACHE Rediffusion
Jeudi 26/06/2021 Occitanie SEMENCE Rediffusion
Vendredi 27/06/2021 Nouvelle-Aquitaine RESTAURATION SCOLAIRE Rediffusion

Retrouvez tous les épisodes De la terre à l’assiette sur YouTube

C’est quoi le lait bio?

La filière bio laitière a atteint les 184,2 millions de litres collectés en février 2021, soit une progression de 4,6 % au cours des deux premiers mois de 2021 par rapport à la même période de 2020. À noter que les produits laitiers sont une catégorie de produits bio très appréciée des Français avec 11% du marché bio en valeur en 2019. Mais au fait, qu’est-ce qu’un lait bio ?

Le lait bio : 5 grands principes


Principe 1 : origine bio
Les vaches laitières bio doivent naître et être élevées dans des exploitations bio. C’est-à-dire une exploitation qui répond aux normes établies par un ensemble de textes européens et français.

De même, l’alimentation des vaches doit être bio.

Principe 2 : de l’air !
Les pâturages doivent être utilisés aussi souvent que possible : les vaches doivent pouvoir y brouter dès que les conditions météorologiques et l’état des sols le permettent. Les vaches laitières bio passent environ 267 jours par an en plein air !

Principe 3 : vachement de place !
Pour leur bien-être, la densité de vaches par hectare fait l’objet de limitations. Ainsi,  les vaches ne se marchent pas sur les sabots !

Principe 4 : des étables 4 étoiles
L’étable doit être aménagée selon des normes précises favorisant le bien-être des animaux. Une surface minimum de 6m² par vache laitière, une aération et une luminosité satisfaisantes sont autant de points qui sont rigoureusement encadrés. Le tout, en vue d’améliorer les conditions de vie des vaches.

Principe 5 : médecines alternatives
Pour soigner les vaches, on privilégie les actions préventives. Pour ce faire, l’éleveur doit avoir une connaissance telle de ses animaux qu’il puisse repérer très rapidement les signaux d’alerte d’un animal malade. Sont également utilisées les médecines douces telles que l’homéopathie, l’aromathérapie, l’acupuncture ou encore l’ostéopathie. Les antibiotiques quant à eux sont strictement limités.

Maintenant que nous savons ce qu’est un lait bio, nous allons voir tous les bienfaits de ce lait.

Les bienfaits du lait bio pour le consommateur
Les vaches bio se nourrissant essentiellement d’herbe, cela rend le lait bio riche en Omega 3 (ces fameux acides gras réputés pour leurs vertus protectrices sur les vaisseaux sanguins.)

Comme nous l’avons vu précédemment, les éleveurs doivent privilégier les médecines douces si une vache est malade, et en cas de nécessité absolue d’utiliser des antibiotiques, le lait est retiré du circuit bio. Ce qui fait qu’à aucun moment le consommateur n’est en contact avec des antibiotiques.

Les bienfaits du lait bio pour la planète
Dans la mesure où en extérieur le nombre de vaches par hectare est limité, cela permet de prévenir le tassement du sol, le surpâturage, la pollution et l’érosion.

C’est quoi l’annuaire bio ?

Nicolas Trémouillères, responsable du système d’information à l’Agence BIO  nous parle de l’annuaire BIO, l’annuaire officiel qui référence les 80 000 professionnels du secteur bio en France dont l’activité est notifiée.
Cet annuaire permet notamment de mettre en relation les consommateurs avec les producteurs de bio qui sont plus de 25000 aujourd’hui à proposer leurs produits bio en vente directe. Que vous cherchiez des œufs, des légumes, des biscuits ou même du vin bio, rendez-vous sur l’annuaire BIO, pour effectuer des recherches autour de chez vous, de votre lieu de vacances ou de week-end! 

AU PRINTEMPS, CUISINEZ LES PRODUITS BIO POUR DES RECETTES PLEINE DE VITALITÉ !

Les légumes bio, les choux, les courges, les blettes et autres panais nous ont bien régalé ces derniers mois ! Idem pour nos chouchoutes les pommes et poires que nous avons dégustées à la croque, en tartes, en salades ou en compotes. Mais avouons-le, le printemps amène avec lui une plus grande diversité de produits locaux et de saison sur les étales. Et cela, on s’en réjouit…

De fin mars à début juillet, les légumes verts sont évidemment à l’honneur. À consommer sans modération ! Ils sont en effet très riches en fibres et protègent ainsi notre appareil digestif tout en facilitant notre transit. Ils sont aussi source de vitamines, de minéraux et d’anti-oxydants : autrement dit, ils nous aident à ralentir le vieillissement de nos cellules.

À consommer cuite ou crue, l’asperge bio est résolument la star de ce début de saison ! Pour retrouver les artichauts dans nos assiettes, il faudra attendre la fin du mois de mai. On peut cependant déjà se régaler avec les épinards ou les radis. Pour une note sucrée, on pense évidemment aux délicieuses fraises bio qui ont fait leur apparition ces derniers jours et qui mettent de la couleur dans nos desserts.

L’agriculture biologique, c’est aussi les produits laitiers, la viande, les céréales, les œufs, les huiles, les protéines végétales… Tous ces produits font régulièrement l’objet de contrôles qui garantissent le respect du cahier des charges européen. Pour nous prêter main forte en cuisine, on retrouve également les basiques disponibles toute l’année : salades, pommes de terre, oignons, échalotes, ail, épices…

Après vous avoir partagé nos meilleures recettes d’automne pour égayer assiettes et papilles tout en boostant nos systèmes immunitaires, voici quelques délices printaniers !

Risotto aux asperges vertes et aux lardons Ingrédients BIO pour 6 personnes •
400g de riz à risotto • 200g d’asperges vertes cuites • 150g de lardons fumés • 1 oignon • 100g de parmesan râpé • 1,5L bouillon de légumes • Sel, poivre, huile d’olive Marche à suivre Coupez les oignons et faites les revenir à l’huile d’olive avec les lardons. Ajoutez le riz puis progressivement le bouillon chaud. Remuez régulièrement jusqu’à ce que le riz absorbe tout le bouillon. À la fin de la cuisson, ajoutez les morceaux d’asperges (gardez les pointes pour le dressage) Ajoutez le parmesan et mélangez.

Emincé de veau fondant et légumes crus Ingrédients BIO pour 5 personnes • 1kg de sous-noix de veau • 1 endive, 4 mini-carottes, 2 artichauts, 10 pois gourmands, quelques pousses de cerfeuil, une dizaine de radis, quelques feuilles de laurier, romarin et queues de persil • 1 citron et 3 têtes d’ail • Épices : 4g de muscade, 2 clous de girofle, 5g de poivre, 30g de sel • 2cl d’huile d’olive, 150g de crème d’artichaut, 20g de moutarde, 2cl de Xérès, 4cl de crème liquide Marche à suivre Pour réaliser la crème d’artichaut moutardée, mélanger la crème, la moutarde, le Xérès, la crème liquide, une pincée de muscade et une pincée de poivre. Cuire à feu moyen la viande de veau avec l’ensemble des ingrédients (ail, muscade, clous de girofle, poivre, sel, thym, laurier, romarin, persil) dans de l’eau à hauteur pendant 1 heure 20, vérifier la cuisson. La viande est cuite lorsque le morceau de veau est tendre mais ne se défait pas. Rouler le morceau de viande dans du papier film à chaud afin d’obtenir un boudin. Refroidir dans le réfrigérateur pendant 1 nuit. Avant de servir, sortir le morceau de viande, le tailler finement et le disposer au fond d’une assiette. Badigeonner avec la préparation crème d’artichaut et décorer avec les légumes préalablement assaisonnés dans un jus de citron et 4 cuillères à soupe d’huile d’olive.
Retrouvez ici d’autres recettes mettant la viande à l’honneur !

Houmous de betterave rouge bio Ingrédients BIO pour 4 personnes
• 1 betterave rouge cuite • 250g de pois chiches en conserve • 1 gousse d’ail • 1 cuillère à soupe de tapin • 1/2 citron • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive • 2 cuillères à café de cumin en poudre • 1 pincée de sel Marche à suivre Découpez la betterave en petits cubes, hachez l’ail, pressez le citron. Mixez le tout au blender avec les autres ingrédients, jusqu’à l’obtention d’un beau mélange lisse. Servez sur des tartines ou avec des bâtonnets de crudité !

Poêlée de pommes de terre de primeur aux herbes et sauce fromage blanc Ingrédients BIO pour 4 personnes • -650 g de pommes de terre de primeur • 10 gousses d’ail • 2 c à s d’huile d’olive • 1 bouquet garni (branches de thym et de laurier), herbes de Provence • Gros sel, poivre • Pour la sauce : 50 g de fromage blanc, 1 c à c d’herbes de Provence, ½ c à c d’ail semoule, ½ c à c de jus de citron, ½ c à c de persillade, ½ c à c de ciboulette
Marche à suivre Rincez les pommes de terre de primeur à l’eau claire et essuyez-les délicatement avec un torchon. Coupezles en 4. Épluchez les gousses d’ail. Faites chauffer l’huile dans une poêle, ajoutez les pommes de terre de primeur, un peu d’herbe de Provence, les gousses d’ail ainsi que le bouquet garni, le gros sel et le poivre. Faites rissoler les pommes de terre pendant 30 à 40min à feu moyen, tout en mélangeant de temps en temps. Les pommes de terre de primeur sont cuites une fois que la peau est un peu dorée et quand les pommes de terre sont fondantes si vous y plantez la lame d’un couteau. Préparez la sauce en mélangeant tous les ingrédients dans un bol. Vous pouvez verser la sauce sur les pommes de terre de primeur chaudes, ou les tremper directement dans la sauce.
Retrouvez ici d’autres recettes autour de la pomme de terre.

« Club » pomme, betterave et brousse Ingrédients BIO pour 4 personnes
• 1 pomme granny • 1 betterave cuite • 100g de brousse • 8 feuilles de basilic • 20g de pignons de pain • 1/2 citron • 2 cuillères à soupe huile d’olive • 2 pincées de sel, 1 pincée de poivre Marche à suivre Laver les pommes et en évider le cœur au vide-pomme. Les tailler en fine tranches. Les citronner. Peler puis tailler la betterave en fines tranches. Égoutter la brousse. La déposer dans un bol et l’assaisonner de sel, de poivre, et d’huile d’olive. Ajouter les pignons, 4 feuilles de basilic ciselé et mélanger. Monter les «clubs» en intercalant successivement, une tranche de pomme, une tranche de betterave, de la préparation à base de brousse, une tranche de betterave et terminer par une tranche de pomme. Décorer de feuilles de basilic.
Retrouvez ici d’autres recettes mettant les fruits et légumes de saison à l’honneur !

Mousse aux fraises bio Ingrédients BIO pour 4 personnes
• 500 g de fraises bio • 200g de fromage blanc bio • 4 blanc d’œuf bio • 4 c. à café de sucre glace • 1 petite pincée de sel Marche à suivre Lavez les fraises et coupez-les en morceaux. Mixez-les avec le fromage blanc et le sucre. Battez les blancs d’œuf en neige ferme avec le sel, puis incorporez-le délicatement à la purée de fraises. Réservez au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.

L’agriculture biologique est un mode de production et de transformation respectueux de l’environnement, du bien-être animal et de la biodiversité, qui apporte des solutions face au changement climatique. Elle s’intègre aussi dans une démarche globale : manger bio, c’est encore mieux si on consomme local et de saison. On pense aussi au fait maison et on essaie de limiter au maximum le gaspillage alimentaire !

Bon appétit !

REPLAY de la Matinale BIO “Manger bio pour la planète” du 16 avril 2021

Retrouvez en replay l’émission la Matinale BIO “Manger bio pour la planète : l’affichage environnemental peut-il orienter le choix des consommateurs ?” proposée en direct par l’Agence BIO vendredi 19 avril 2021 de 10h à 12h.

Selon le dernier baromètre de consommation et de perception des produits bio, 86% des Français pensent que manger bio contribue à préserver l’environnement. Ils sont également 52% à souhaiter davantage d’informations sur l’impact environnemental de l’agriculture biologique.

Dans ce contexte, comment présenter les bénéfices environnementaux de l’agriculture biologique et réassurer les consommateurs ? Un affichage environnemental peut-il être une solution ? Pourquoi la méthode choisie de l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) a-t-elle déclenché le débat au sein de l’écosystème bio ? Comment être le plus objectif possible dans l’affichage environnemental ?

Nos invités : Julien Denormandie, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation en vidéo, l’ADEME, l’ITAB, des experts, des entrepreneurs et agriculteurs bio engagés sur ce sujet.

Toutes les informations sur la Matinale BIO : programme, ressources, replay des émissions précédentes.
Animée par le journaliste Philippe Lefebvre, cette émission interactive basée sur le concept d’une émission TV, alterne débats, interviews et questions en direct.

L’affichage environnemental des produits alimentaires bio

L’affichage environnemental est au cœur de l’actualité !  C’est aussi le sujet de notre deuxième émission la Matinale BIO « Manger bio pour la planète : l’affichage environnemental peut-il orienter le choix des consommateurs ?» qui s’est tenue en direct le vendredi 16 avril.

Pour l’occasion, l’Agence BIO a réuni chercheurs, agriculteurs bio, entrepreneurs bio, pouvoirs publics, membres de l’ADEME et de l’ITAB pour discuter et débattre de cette question. Voici quelques lignes pour vous y retrouver au mieux…

Concrètement, c’est quoi l’affichage environnemental ?
C’est avant tout un dispositif qui s’inscrit dans la transition environnementale pour orienter le choix des consommateurs vers des produits plus vertueux en matière d’environnement. Ce dispositif a été prévu dans la loi du 20 février 2020 relative à l’économie circulaire et à la lutte contre le gaspillage dans le secteur alimentaire. Nous sommes actuellement dans une période
d’expérimentation de dix-huit mois qui se terminera en juin 2021. Elle est menée par l’ADEME et le Ministère de la Transition écologique. Son objectif ? Évaluer différentes méthodologies et modalités pour ce fameux affichage environnemental.

Où en sommes-nous de l’expérimentation ?
Elle doit bien sûr répondre à une question générique : «Selon quelles modalités est-il possible de fournir au consommateur une information environnementale lisible, fiable et objective, afin de lui permettre d’orienter ses choix vers une consommation alimentaire plus respectueuse de l’environnement ?». Une question qui appelle deux objectifs complémentaires :
– l’information et la sensibilisation des consommateurs sur l’impact environnemental de leurs pratiques alimentaires;
– l’évolution de l’offre des produits alimentaires et des modes de production, engageant les acteurs agricoles et agroalimentaires dans des démarches de progrès (écoconception).
Un appel à candidatures a été lancé dans ce cadre, proposant à des acteurs publics ou privés de contribuer à l’expérimentation. Parmi les porteurs de projets, on retrouve par exemple l’application Yuka, l’épicerie bio en ligne La Fourche ou le réseau bio Invitation à la Ferme, qui appliquent déjà
sur leurs produits un affichage environnemental. Interbev (Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes) ou encore l’ITAB (Institut Technique de l’Agriculture Biologique) en font également partie.
Le 7 avril 2021, ces deux dernières structures ont d’ailleurs dévoilé dans un communiqué de presse les indicateurs sur lesquels elles allaient travailler.

Comment intégrer les produits bio dans ce grand projet ?
Une problématique se pose : la méthode principalement utilisée sera celle de l’analyse de cycle de vie (ACV), avec la base de données Agribalyse de l’ADEME. Or, certains chercheurs et scientifiques ont identifié des limites, en particulier pour l’agriculture biologique. Cette méthode ne prendrait pas (assez) en compte certains impacts environnementaux essentiels,
comme celui des pesticides et des enjeux autour de la biodiversité. Elle ne prendrait pas non plus en compte les effets positifs de certaines pratiques du bio sur l’environnement.
L’ITAB et l’ADEME ont justement apporté leur expertise vendredi 16 avril dans la cadre de la Matinale BIO.

Vous l’aurez compris l’enjeu est de trouver une méthode unique et objective, approuvée par l’ensemble des acteurs de l’agro-alimentaire et qui prend en
compte les impacts environnementaux négatifs comme positifs.
L’Agence BIO est un lieu de débats, de concertations et d’échanges pour faire avancer ces sujets.

Replay de la Matinale BIO du 16 avril 2021

Les femmes dans l’agriculture bio : témoignage de Stéphanie Pageot, éleveuse en Pays de la Loire

Parlez-nous de votre parcours dans l’agriculture biologique. Est ce que le métier d’agricultrice bio a évolué depuis vos débuts ?
J’ai toujours souhaité être agricultrice. Mon Père était éleveur dans les Vosges et j’allais régulièrement l’aider. Quand il est passé en bio en 1991, j’ai su très rapidement que c’était ce que je voulais faire; paysanne bio pour respecter les Femmes et Hommes, les animaux et bien sûr l’environnement, le sol, l’air, l’eau, la biodiversité, etc.
Au début les bio étaient considérés, dans le milieu agricole, comme des “arriérés”, des rétrogrades. Maintenant c’est plutôt l’inverse, ils sont reconnus comme avant-gardistes et très forts techniquement. Je suis installée en bio depuis 1998 et très fière d’être éleveuse bio depuis 23 ans.
Je m’investis également beaucoup dans le réseau des productrices et producteurs bio de la FNAB pour faire entendre notre vision de l’agriculture et de la bio et faire évoluer les politiques agricoles de la France et de l’Europe. J’en ai été la Présidente de 2013 à 2018.

En tant que femme, avez-vous été confrontée à des difficultés ? Ou au contraire, est-ce que cela vous a aidée ?
La place des femmes en agriculture n’est pas forcément facile. C’est un milieu très masculin et très patriarcal. Quand nous conduisons un tracteur et qu’en plus on a un engin derrière, nous sommes regardées comme des extra-terrestres, comme si nous ne serions pas capables de le faire.

Le pire je crois, pour la plupart des femmes agricultrices, c’est, quand un commercial ou un technicien (car là aussi ce sont souvent des hommes) vient sur nos fermes et demande: “où est le patron”, comme si nous ne pouvions pas être nous même patronne. C’est particulièrement agaçant!

Autre exemple : le matériel agricole est construit par les hommes pour les hommes, il est donc parfois très difficile à manipuler ou utiliser.

Il est donc nécessaire et urgent que le milieu agricole évolue et change de regard sur les femmes agricultrices car elles sont  de plus en plus nombreuses à être cheffes d’entreprises agricoles.

Comment les femmes peuvent-elles être motrices dans ce secteur  (Prendre la tête de structures, être au cœur de l’évolution de la filière, transmettre et communiquer sur ce métier…) ?
En 2017, la FNAB, avec le soutien de l’Agence bio, a fait une enquête auprès des femmes agricultrices bio. Elles sont souvent à l’initiative du passage en bio dans les fermes, à la fois parce qu’elles sont très sensibles à la santé de leur famille mais aussi sensibles aux enjeux environnementaux. Par ailleurs ce sont majoritairement elles qui assurent le travail administratif et comptable des fermes et sont donc au fait de la situation économique des fermes.

Enfin ce sont souvent les femmes qui sont créatrices de nouveaux ateliers sur la ferme, notamment pour recréer plus de lien avec les consommateurs-trices et leur expliquer ce qu’est l’agriculture biologique;

Comment voyez-vous la place des femmes évoluer dans ce secteur ? Quelle place imaginez-vous pour les femmes dans l’agriculture biologique de
demain ?
Demain les femmes agricultrices seront de plus en plus nombreuses; il y a beaucoup de femmes qui choisissent l’agriculture bio dans le cadre d’une reconversion professionnelle pour donner plus de sens à leur métier. A la FNAB nous essayons d’œuvrer pour qu’elles soient de plus en plus nombreuses à prendre des responsabilités syndicales ou politiques, pour apporter leurs visions de l’agriculture et faire évoluer cette dernière vers la transition agricole et donc la bio

Parlez-nous d’une femme que vous trouvez inspirante et qui soit actrice de l’agriculture biologique !
Vandana Shiva bien sûr! C’est une femme remarquable qui a créé un mouvement de lutte contre Monsanto et les OGM en Inde en se réappropriant des semences paysannes ; cela donne de l’indépendance et de l’autonomie aux paysannes indiennes. Elles peuvent nourrir leurs familles sans devoir à acheter des semences OGM ni des pesticides ; elles gagnent ainsi beaucoup mieux leur vie tout en respectant la nature.

PLEIN PHARE SUR LES HUILES VÉGÉTALES BIO !

Au rayon bio, on trouve les classiques huiles d’olive, de colza et de tournesol
mais aussi les huiles de chanvre, de pépins de raisin, de lin, de noix, de coco
et bien d’autres encore ! Comment s’y retrouver face à tant de diversité ? On vous explique tout !

Une huile bio, c’est quoi ?
C’est avant tout une huile fabriquée à partir de fruits ou de graines issus d’un
mode de production et de transformation respectueux de l’environnement et de la biodiversité, qui apporte des solutions face au changement climatique.

Comme les autres familles de produits bio, l’huile répond à un cahier des
charges strict et fait régulièrement l’objet de contrôles. Pour sa production,
pas d’engrais chimiques, de pesticides de synthèse ou d’OGM.

Pour reconnaitre une huile bio d’un seul coup d’œil, cherchez le logo
européen sur l’étiquette. Il est présent sur tous les produits bio alimentaires
pré-emballés dans l’Union européenne. La plupart du temps, une huile alimentaire végétale bio est contenu dans une bouteille en verre foncé, idéale pour sa conversation et la non-oxydation du produit. Souvent, elle est aussi “pressée à froid”. Autrement dit, les fruits et graines sont broyés et pressés mais jamais chauffés à plus de 50°C afin de bien garder toutes leurs propriétés.

Côté santé, quels sont les bénéfices ?
Le saviez-vous ? Comme le lait ou la viande, les huiles font partie des
aliments qui fournissent des acides gras essentiels. On retrouve par exemple
les oméga 3, 6 et 9 qui sont indispensables au bon fonctionnement de notre
organisme ! Les huiles font partie de ce qu’on appelle le « bon gras », ne
vous en privez donc surtout pas. Variez leur consommation pour en tirer tous
les bienfaits et profiter de saveurs variées !

Et dans l’assiette ?
Pour l’assaisonnement, on recommande les huiles particulièrement riches en
oméga 3, essentiels pour notre cerveau et notre système cardiovasculaire.
Pour cela, on pense évidemment à la traditionnelle huile d’olive bio. Si vous
souhaitez jouer un peu avec les saveurs et rehausser le goût des aliments,
optez pour les huiles bio de noix, de noisette ou de lin.

Pour la cuisson, il est important d’utiliser une huile adaptée. Une huile
chauffée à température trop élevée peut se révéler toxique. Lisez bien les
étiquettes et veillez à ce que votre huile ne fume pas dans la poêle !
Pour les cuissons douces, privilégiez l’huile bio de tournesol. Pour faire sauter des légumes ou cuire de la viande à feu vif, tournez vous vers l’huile d’olive bio.

Côté pâtisseries, certaines recettes préconisent l’huile végétale pour
remplacer le beurre ! L’huile de colza et son goût neutre est alors idéale mais
si vous voulez ajouter une petite touche exotique, pensez par exemple à
l’huile de coco.

Consommer des huiles alimentaires végétales bio, c’est bon pour soi et
bon pour la planète !  Pour aller encore plus loin, pensez zéro-déchet en
achetant votre huile préférée en vrac ou dans des bidons grand format.

Communiqué de Presse : Estérelle Payany sera la présidente de la 8ème édition des Trophées de l’Excellence BIO

8ème EDITION DES TROPHEES DE L’EXCELLENCE BIO Présidée par Estérelle Payany

Succès grandissant pour les Trophées de l’Excellence BIO : plus de 150 candidatures pour cette 8ème édition du concours ont afflué de toute la France métropolitaine et d’outre-mer, soit 30% de plus qu’en 2020. Ces trophées, dont le coup d’envoi a lieu chaque année en septembre sont désormais un temps fort annuel pour les professionnels du bio. Cette année, en raison de l’annulation du Salon International de l’Agriculture, la remise des prix se déroulera au mois de juin.

Les plus belles initiatives bio « exemplaires, innovantes et reproductibles » seront récompensées dans le cadre du Printemps BIO, dans deux catégories : Production pour les agriculteurs et Entreprises/Associations pour les structures de la transformation et de la distribution bio. Les Lauréats et Coups de Cœur du Jury remporteront respectivement chacun la somme de 6 000 € et de 1 500 €.

Le jury sera cette année présidé par Estérelle Payany, journaliste culinaire et autrice d’une trentaine de livres de recettes. Anciennement chroniqueuse dans On va déguster sur France Inter, elle est critique gastronomique pour le magazine Télérama Sortir.

Le mot de la présidente du jury :

« Être délicieux à déguster ne peut plus être la seule qualité attendue par un produit aujourd’hui. Pour être vraiment bon, il doit également s’inscrire dans l’écosystème, respecter les sols et l’environnement, prendre soin de la terre autant que des humains : bon à cultiver, bon à manger, bon à penser ! Voilà pourquoi mettre en valeur les démarches et les produits des agriculteurs travaillant en agriculture biologique me tient particulièrement à cœur. Je remercie l’Agence BIO de m’avoir confié ce rôle. »

Estérelle Payany sera entourée d’un jury composé des membres du conseil d’administration de l’Agence BIO, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB), La Coopération agricole, L’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCA), le Synabio, le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le Ministère de la Transition Ecologique, ainsi que des représentants de plusieurs interprofessions agricoles, du Crédit Agricole, de l’Institut Technique de l’Agriculture Biologique (ITAB). Il se réunira au printemps pour sélectionner les lauréats et les coups de cœur du jury.

Nouveauté 2021 : « Un prix coup de cœur Nouvelle-Aquitaine »

Interbio Nouvelle Aquitaine et les caisses régionales du Crédit Agricole implantées dans la région s’associent pour proposer « un prix coup de cœur Nouvelle-Aquitaine ». Un jury régional se réunira après le jury national pour désigner leur coup de cœur et lui attribuera une prime de 1 000 €.

L’Agence BIO et le Crédit Agricole se réjouissent de cette initiative et souhaitent qu’elle puisse se développer dans l’ensemble des territoires.

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Informations complémentaires et Presse :  Anne Basset Tel : 01 48 70 48 35 [email protected]

Crédit Agricole SA – Service Presse Pauline Vasselle 01 43 23 07 31 [email protected]

Crédit Agricole SA- Service Presse Olivier Tassain 01 43 23 25 41 [email protected]