La prévention est au cœur des pratiques de l’agriculture biologique pour éviter des dommages aux cultures causés par les ravageurs, les maladies, les mauvaises herbes. L’agriculture biologique privilégie donc :
– des variétés de semences spécifiquement sélectionnées pour l’agriculture biologique pour leur résistance aux maladies ;
– des techniques culturales spécifiques : rotation des cultures, procédés thermiques ;
– des techniques mécaniques pour lutter contre les mauvaises herbes : travail du sol, désherbage thermique, paillage, solarisation ;
– des alternatives biologiques pour lutter contre les organismes nuisibles.
Ce n’est qu’en cas de menace avérée pour une culture et seulement pour cette raison (aucun herbicide n’est autorisé pour lutter contre les mauvaises herbes), qu’un produit de traitement phytopharmaceutique peut être utilisé. Ces produits, tous d’origine naturelle, à l’exception des pièges autorisés pour la mouche des fruits, doivent être autorisés par le règlement européen encadrant l’agriculture biologique et bénéficier d’une autorisation de mise sur le marché délivrée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)